3 leçons de l'Edelman Trust Barometer 2015

L'EDELMAN TRUST BAROMETER 2015 qui mesure le niveau de confiance des citoyens du monde (jusqu'à 33000 personnes dans 27 pays sondées) sur différents sujets, est sorti. La présentation de 48 slides est visible ici.

Trois points d'intérêt, entre autres.

1 - Les moteurs de recherche devant les médias traditionnels

Même si c'est à la marge, nous faisons maintenant prioritairement confiance aux moteurs de recherche pour les informations générales. Ce constat est encore plus prononcé pour la génération Y (écart de 8 points à 72%). Il est à noter que la confiance accordée aux informations sur les réseaux sociaux continue de progresser. Ce qui s'explique par le point suivant...

2 - Je crois d'abord ceux que je connais

Quel est notre niveau de confiance selon celui ou celle qui s'exprime sur la toile ?

Au moins trois enseignements. D'abord, nous faisons avant tout confiance en ceux que nous connaissons (famille, amis) mais également aux experts académiques, très probablement dû à la neutralité supposée de leurs avis.

Deuxièmement, au-delà de la désormais classique méfiance des leaders privés (PDG) ou publiques (élus), ce sont les personnalités du net et surtout les célébrités qui sucitent plus de prudence quant à leurs commentaires. Cela devrait nourrir la réflexion de tout marketeur ou communicant.

Last but not least, l'écart impressionnant de confiance accordée aux marques que nous connaissons (60%) ou que nous ne connaissons pas (32%). C'est toujours plus difficile d'entrer, mais une fois qu'on y est...

3 - L'innovation ? Une question de technologie et de gros sous !

Même si la RSE a maintenant trouvé sa place dans le quotidien des entreprises, il reste visiblement encore un long chemin à faire pour nous convaincre de l'authenticité de la démarche. D'après les retours collectés ici, la perception générale est que l'innovation en entreprise est essentiellement le fruit de nouvelles technologies combinées à des motivations purement économiques. Les considérations sociales et environnementales semblent ne pas être des facteurs moteurs. Tanpis, tant mieux, c'est comme ça ? A cogiter aussi bien au sein des pôles "innovation" qu'aux COMEX.